Le JT nous informe-t-il ? GÉNÉALOGIE & MÉTHODOLOGIE-
- nicolasspengler
- 18 nov.
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 nov.

Où l’on explique comment est venue l’idée de cette série d'articles à venir ; en quoi le décryptage d’un JT est un exercice complexe, qui plus est à l’écrit ; à quelle méthodologie il faut recourir pour saisir la spécificité de cet objet audiovisuel et rendre accessible son analyse critique ; pourquoi le choix s’est porté sur France 2 et non pas sur le JT d’une chaîne privée.
J’ai eu l’occasion d’intervenir à maintes reprises, probablement une cinquantaine de fois au moins ces quinze dernières années, pour procéder à l’analyse d’un JT devant un public souvent (mais pas toujours) militant[1]. J’avais alors à faire à des gens qui, pour la plupart, ne regardaient pas le JT (ou avaient, pour les plus âgés, la nostalgie de temps révolus souvent idéalisés). Ils considéraient qu’il s’agissait d’une perte de temps ; qu’ils ne seraient ni plus ni mieux informés après l’avoir vu, ou pire encore, qu’ils risquaient d’être « déformés » à force d’y être exposés. Je ne leur donnais pas tort, du moins partiellement. Moi-même, je ne le regarde plus depuis longtemps, sinon pour en faire l’analyse critique quand les circonstances m’y incitent (une sollicitation d’intervention, donc). Et j’en suis arrivé à ce constat contrintuitif : il faut arrêter de voir quotidiennement le JT pour le voir vraiment.
En effet, son visionnage régulier nous accoutume tant à sa grammaire et à son lexique langagier et visuel que l’on ne s’étonne plus et s’indigne encore moins. Après une période d’abstinence, le regard est neuf, plus acéré et lucide.
En revanche, le public que je rencontrais lors de ces interventions, souvent acquis à la critique, voire au dénigrement du JT ne le voyait pas non plus pour ce qu’il était. Pas plus que celui qui le regarde distraitement, et d’une manière dépolitisée (l’enjeu politique du JT est d’autant moins perçu que celui-ci s’attèle à dépolitiser systématiquement les questions politiques[2]). Dès lors, la critique ratait son objet : elle ne concernait que le contenu explicite des informations sans s’attacher aux conditions audiovisuelles de leur production, c’est-à-dire l’assortiment d’images et de sons et l’effet qui en résulte sur le téléspectateur.
Il me fallait donc prendre à rebrousse-poil ce public pourtant acquis et je me trouvais dans la situation paradoxale d’avoir à défendre l’idée que le JT méritait que l’on fasse l’effort de l’analyser sérieusement, pour ne pas être démuni par rapport à ceux qui s’y exposent en confiance ou dans une défiance suspecte, parfois complotiste. Avec, comme arrière-pensée, l’idée que le JT n’est pas condamné, par essence, à la médiocrité journalistique souvent décriée, à la propagande à peine déguisée, voire qu’un autre JT serait possible.
Dans un numéro spécial de « L’Évènement du Jeudi » consacré à la critique de cinéma, Jean-Luc Godard disait : « quand Truffaut faisait la critique d’un film, il en proposait un autre[3] » … Je ne me risquerai pas à faire de même à propos du JT (je ne suis pas journaliste), mais j’amorcerai néanmoins quelques pistes à partir des analyses critiques que j’aurais été amené à produire tout au long de ces articles, en tenant compte surtout de la spécificité du principe même d’un journal télévisé, soit un objet audiovisuel. Une seule raison justifierait ce choix : le JT reste encore une source majeure d’information et parfois la seule, surtout auprès des publics populaires et plus âgés, donc les moins connectés.
Le passage de l’oral à l’écrit
L’analyse du JT, exercée oralement en présence d’un public motivé et captif devant l’écran de télévision, est fluide et permet évidemment de montrer en direct ce dont on parle. Il est possible de faire un arrêt sur image, de revenir en arrière, d’attirer l’attention sur une mimique ou une intonation de la présentatrice, de commenter l’impact d’un montage d’images et de procéder de surcroît de manière participative, ce qui démultiplie l’efficacité, la richesse de la démarche et le plaisir commun qu’on y prend.
Pratiquer le même exercice par écrit est laborieux parce qu’il requiert de décrire précisément les images et transcrire les énoncés de manière exacte, au mot près. Or il y a une différence radicale, principielle, entre un fragment audiovisuel et un texte écrit : le premier est global et instantané, c’est-à-dire que toutes les informations viennent en même temps par le contenu des images et les énoncés (commentaires journalistiques, témoignages) alors que la rédaction et la lecture sont successives et linéaires : les informations se suivent les unes les autres, dans un ordre et une hiérarchie choisie par le rédacteur et imposée au lecteur. La retranscription d’une séquence audiovisuelle est donc compliquée tant pour le premier que pour le deuxième à qui un effort de représentation est demandé. Cette spécificité requiert des compétences mixtes, complémentaires et hétérogènes, et elle sera au cœur de l’analyse critique que je ferai du JT comme objet audiovisuel.
La profession que j’ai exercée, des décennies durant, me prédispose à cet exercice : je suis scénariste[4]. Le travail du scénariste consiste précisément à décrire une situation audiovisuelle qui n’existe pas encore (elle est virtuelle tant qu’elle n’a pas donné lieu à une « réalisation ») et d’en transmettre le sens à celui qui la lira, de telle sorte qu’il puisse se la « projeter dans la tête ». Alors que le roman laisse libre le lecteur de se représenter, ou pas, ce qu’il lit, à sa guise, le scénario a contrario doit exciter et orienter son imagination, l’engage à s’immerger dans l’histoire, sinon il rate sa cible et finira, poussiéreux, sur une étagère ou dans la corbeille d’un ordinateur. En tant que scénariste, j’avais donc un atout pour faire le processus inverse de décryptage du JT.
Je m’étais frotté à un tel exercice en 2006 à l’occasion d’une interview de Ségolène Royal, alors candidate à la présidentielle par Patrick Poivre d’Arvor sur TF1, et il m’était déjà apparu considérable alors qu’il ne s’agissait que d’un « plateau » d’une dizaine de minutes avec deux protagonistes seulement et quelques insignifiantes images d’illustrations[5]…
Le passage de l’oral à l’écrit est donc exigeant. En revanche il est intéressant du fait même de sa difficulté parce qu’il oblige à déconstruire la fausse évidence des images qui, contrairement à un adage répandu, ne parlent pas (toujours) d’elles-mêmes. Face à une image (fixe ou en mouvement), qu’elle soit spectaculaire ou pas, chacun ressent une émotion ; celle-ci renseigne autant sur l’image que sur celui qui la regarde, si bien que les interprétations sont différentes d’une personne à l’autre. Dans l’échange oral, s’il est rapide, on peut croire que l’on s’est compris, que l’on a vu la même chose alors que ce n’est pas (forcément) le cas. Le passage à l’écrit oblige à la description précise et permet d’analyser rigoureusement la composition de l’image et sa valeur informative avant de céder à l’interprétation qui du coup est plus éclairée, argumentée : il y a des images qui disent plus et mieux que des mots et, à l’inverse, d’autres qui ne valent que par le commentaire ou la mise en perspective plus ou moins honnêtes qui les accompagnent.
J’ai eu beau chercher (peut-être insuffisamment) mais je n’ai pas trouvé de travail similaire à celui que j’ai entrepris et je m’en désole. Le corpus est certes considérable parce qu’il y a beaucoup de journaux télévisés chaque jour. De plus, chaque JT demande du temps pour être sérieusement analysé.
Les éléments de réflexion que je propose dans cette série d’articles et qui datent un peu[6] portent sur quatre JT et m’ont demandé des semaines de travail, en parallèle à mes autres activités. La difficulté vient de la rapidité du flux de ce matériau hétérogène d’images et de sons dans des séquences parfois très brèves qu’il faut revoir plusieurs fois pour les saisir dans toute leur polysémie, ainsi que leurs effets probables sur le téléspectateur. Systématiquement, je regardais, parfois plusieurs fois, le reportage sans le son ou, à l’inverse, je ne me concentrais que sur les énoncés et les bruits, parfois la musique quand il y en avait, afin de déterminer quel support visuel ou sonore apportait telle information ou telle autre, et comment leur combinaison favorisait, ou non, la compréhension du sujet. Aucun de nous ne fait habituellement cet effort et certainement pas en regardant « vite fait » un JT.
Or le JT est conçu pour être regardé « vite fait » (on y reviendra). L’impact sur le téléspectateur est évidemment très difficile à mesurer, sachant qu’il y a un écart entre ce qui est recherché (les intentions) et l’effet réel produit que l’analyse la plus rigoureuse possible permet de restituer seulement en partie : le fait de voir et revoir un reportage permet de se débarrasser de cette fichue première impression dans laquelle se manifeste notre subjectivité, nos préjugés, ce que l’on sait, croit savoir ou pire ce que l’on projette en fonction de notre expérience de la vie, de notre état d’esprit du moment.
On peut considérer, et c’est mon cas, que par essence, le JT ne va pas apporter une information satisfaisante, ne serait-ce que parce qu’il présente des informations dont certaines ne nous intéressent peut-être pas, et surtout qu’il les impose dans un certain ordre, alors que dans un journal papier ou numérique, on peut choisir les articles que l’on lit et ceux qu’on ne lit pas[7]. S’ajoute à cela, que le visionnage, et parfois l’écoute seule, d’un JT ne requiert évidemment pas une attention égale à la lecture qui la mobilise toute entière, même si elle est rapide ou en diagonale. Mais on ne peut pas invalider le principe même du JT sous ces prétextes parce que tout le monde n’a pas le temps de s’informer longuement ; tout le monde n’a pas la même appétence pour l’actualité d’information dite générale.
Pourquoi s’intéresser à France 2 et pas TF1 ou BFM ?
Les médias privés obéissent à une logique commerciale et on ne peut par conséquent attendre, voir exiger de leur part le même type d’information qu’un programme audiovisuel financé par de l’argent public, c’est-à-dire par chacun d’entre nous : nous en sommes en quelque sorte collectivement propriétaires. Ce n’est évidemment pas le cas des médias privés qui appartiennent quasiment tous en France à des milliardaires, lesquels poursuivent des objectifs tant politiques et idéologiques que financiers et commerciaux : ils défendent très logiquement leurs intérêts, sans contrepouvoirs internes réels, et leurs investissements, souvent à pertes, dans la presse obéissent à leur volonté d’exercer une influence massive et continue.
Il y a quelques années la patronne du site américain Buzzfeed avait eu cette phrase remarquable pour définir le modèle économique de son entreprise : « il faut aller là où se trouve votre audience et non la faire venir à vous »[8]. On se souvient sans doute de la formulation de Patrick le Lay alors président de TFI[9] : « pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages[10] ».
Certaines bonnes âmes s’étaient indignées devant tant de cynisme mais cet homme d’affaires s’était contenté de dire la vérité sur son business. Les clients de TF1 sont les annonceurs (les marques qui achètent des espaces publicitaires) et non les téléspectateurs : ces derniers, et leur pouvoir d’achat surtout, sont la cible des premiers. Les programmes de TF1 sont des interludes entre des écrans publicitaires : Patrick Le Lay n’énonçait qu’une évidence. Il faut ajouter les pressions que les annonceurs peuvent exercer, et ils ne s’en privent pas, sur la ligne éditoriale d’un média qu’ils financent par le biais d’achats d’espaces afin éventuellement d’interdire toute enquête critique sur leurs activités[11]. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que, in fine, si les téléspectateurs et auditeurs ne payent pas directement les médias privés, ils les financent par contre en achetant des produits pour lequel il y est fait de la publicité : la part du prix affecté à sa promotion tous azimuts est une taxe occulte, dont le montant est inconnu du consommateur lambda (contrairement à celui de la TVA évidemment). Il en va de même de ceux qui refusent de s’exposer à des médias vivant de la publicité : ils sont des consommateurs (presque) comme les autres, et participent dès lors à financer des médias dont ils se tiennent pourtant volontairement à l’écart.
Cela ne signifie pas qu’il ne peut y avoir de bonne information (ni de bonnes émissions) dans un média privé, mais que ce n’est pas son objectif premier ou prioritaire : si l’audience favorise la qualité, tant mieux ; si l’audience favorise la médiocrité, tant mieux également, pourvu qu’il y ait de l’audience.
Dans la très intéressante série The Morning Show[12], cette tension entre la volonté des journalistes d’exercer pleinement leur responsabilité éditoriale et les exigences de profitabilité sous la pression des actionnaires et des annonceurs est remarquablement montrée, surtout quand ils s’inquiètent de leur rachat par un magnat de la tech, succédané d’Elon Musk, dont ils craignent qu’il ne remplace la rédaction par des algorithmes ! On peut noter cependant qu’en 40 heures de programme environ (4 saisons de 10 épisodes d’une heure !), jamais, mais vraiment jamais, un personnage ne s’interroge sur ce qu’est l’ « information », comme si cette notion était évidente, tout comme celle d’« actualité ». De même, alors que les journalistes quittent rarement leur studio, le « terrain » est valorisé, voire fétichisé, comme si le seul enjeu était d’y être, tout simplement, sans se demander pourquoi on s’y trouve ni ce qu’on y cherche. Ces notions, et on le confirmera au cours des analyses à venir, sont à la fois des évidences et des impensés journalistiques.
Notons toutefois que la critique radicale des médias commerciaux à laquelle se livre The Morning Show est possible parce que la série est proposée sur une plateforme disponible seulement sur abonnement, c’est-à-dire précisément dépourvue de publicité. L’adage ne souffre aucune exception : quand c’est gratuit, c’est vous le produit.
Ce que le journalisme n’est certainement pas
Pour être plus complet dans l’approche de médias privés, on peut s’arrêter, un instant, sur le cas d’une chaîne d’ « information continue » et particulièrement sur un programme spécifique, le 20h00 de BFM :

« Le rendez-vous d’info incontournable. Maxime Switek et Alice Darfeuille présenteront un grand journal de deux heures, accompagné de plusieurs chroniqueurs ».
Qu’en est-il, en vrai, de la promesse ainsi formulée ? Disons-le tout net : ce programme est la négation du journalisme, et ne serait-ce que pour cette raison, il mérite que l’on s’y attarde un peu parce que sa médiocrité paroxystique, caricaturale, permet d’appréhender ce qu’à l’inverse, devrait être, a minima, un travail journalistique. Dans cette émission, il n’y a pas de reportages, ou quasiment pas, mais des « chroniqueurs » et quelques directs du « terrain ». Le principe n’est pas de rapporter ce qui s’est passé quelque part dans le monde les heures précédentes mais de saisir, dans l’instant, ce qui se passe, ou plutôt ce qui pourrait bien se passer devant les caméras que l’on a installées quelque part (à la manière quasiment d’une vidéo surveillance), avec l’espoir, toujours déçu, qu’il y aura bien quelque chose dans le champ de leurs objectifs. Et dans cette attente d’un évènement incertain, les chroniqueurs spéculent longuement, doctement, et surtout sur les préparatifs secrets de ce qui pourrait advenir.
Pour les besoins d’une intervention publique en juin dernier, je m’étais infligé l’édition du mardi 17 juin. Le contexte était tendu. Donald Trump avait quitté la veille, soit dès le premier jour, la réunion du G7 au Canada après avoir eu un propos désagréable à l’égard d’Emmanuel Macron[13]. Toute l’émission sera consacrée à cet unique sujet, avec deux axes :
- l’attente de la réaction de Macron qui sera annoncée maintes fois comme imminente et différée pendant 40’ pour s’éterniser sans rien apporter comme information puisque le président français ignorera pour ne pas avoir à la commenter l’humiliante attaque verbale de Trump.
- l’attente, annoncée avec gourmandise par le présentateur, d’une très prochaine décision de Trump d’attaquer, ou pas, l’Iran en soutien à l’agression israélienne, évènement qui interviendra en effet mais plusieurs jours plus tard, ce qui invalidera le dispositif mis en place par la chaine.
Rien de ce qui était attendu ne se produira en direct. Les journalistes de « terrain », en direct de Washington et Kananaskis (province d’Alberta où se déroulait le G7), régulièrement sollicités en direct meubleront ce vide par un babillage répétitif et creux parce qu’ils n’ont strictement aucune information, relayés par les « chroniqueurs » de plateau, tout aussi ignorants, qui surjouent d’autant plus leur propos qu’ils n’ont rien à dire sinon disserter (ou spéculer) sur ce qui pourrait arriver, ou qui se passerait, très hypothétiquement, en ce moment même dans le secret de la mystérieuse « war room », la salle de crise installée dans le sous-sol de la Maison Blanche : détail amusant, les seules images dont on dispose de cette fameuse pièce sont périmées puisqu’elle aurait été refaite de fond en comble. Tout le monde s’en fiche, même celui qui s’exprime, mais cela permet de meubler deux minutes minimum… En gros, deux heures de programme pour ne rien dire parce que l’actualité a toutes les chances de se dérouler hors du champ de caméras prédisposées.
Woody Allen avait caricaturé le rêve affligeant de ce type de pseudo-journalisme dans la scène mythique d’ouverture de Bananas (1971) : un « reporter de terrain » interroge en direct un homme qui s’apprête à assassiner devant les caméras de monde entier le président de la république d’un petit pays d’Amérique centrale avant que l’on assiste à l’évènement, exactement comme s’il s’agissait d’une épreuve sportive. Dans une fiction comique, c’est évidemment très drôle mais dans ce cadre-là seulement.
Certains journalistes, parfois les plus médiatiques, rêvent d’anticiper les évènements, de les prédire et particulièrement les commentateurs politiques. Ils se croient malins comme tout d’élaborer des scénarios, terme d’ailleurs dont ils abusent en le confondant avec celui d’ « hypothèse », voire de « spéculation », comme si leur compétence résidait dans une capacité exceptionnelle à deviner dans quel texte virtuel l’avenir serait déjà écrit, ce qui les exonère de leur tâche pourtant noble et essentielle de restituer au plus près, et si possible d’éclairer, ce qui est déjà advenu. Parce que l’avenir, c’est aussi ce que les acteurs sociaux en feront et pas seulement quelques individualités, aussi prestigieuses que soient leurs fonctions. Peut-être faudrait-il leur rappeler que « journaliste » et « devin » ne sont pas des professions synonymes.
[1] Alors que j’étais membre actif de l’association Acrimed (https://www.acrimed.org/-Notre-association)
[2] Ce sera l’axe principal de toutes les analyses qui vont suivre : « politique » ne signifie pas « partisan »
[3] Je cite de mémoire mais j’avais été frappé par l’intelligence de cette vision dynamique de la « critique »
[4] Voir le récit que j’ai publié chez L’Harmattan : « Le Génie des Gens Ordinaires » – octobre 2025/ https://www.editions-harmattan.fr/catalogue/livre/le-genie-des-gens-ordinaires/80124
[5] Je m’étais alors caché sous le pseudonyme facétieux d’Alain Verse – malheureusement les captures d’images alors réalisées ont été effacées par le temps ! https://www.acrimed.org/Segolene-Royal-selon-TF1-une-icone-mediatique
[6] L’essentiel de ce travail a été effectué début 2024 mais n’a pas pu être publié alors, comme il était prévu, et ce n’est que récemment que j’ai décidé de le reprendre : il s’avère que le recul par rapport à cette « actualité » n’a pas que des inconvénients, loin de là.
[7] Ce propos doit être nuancé par une approche générationnelle des pratiques : les plus jeunes « scrollent » et zappent avec vivacité quand ils ne regardent pas en vitesse rapide, ce que les plus âgés ne savent souvent pas faire
[8] Je n’ai malheureusement pas gardé la référence de cette phrase lue juste avant une intervention publique et notée à la va-vite : par contre j’en garantis l’exactitude.
[10] Patrick Le Lay ne prenait pas la précaution même formelle de distinguer les programmes de divertissement de l’information qu’il incluait donc dans cette mise à disponibilité des cerveaux des téléspectateurs/consommateurs.
[11] Parfois même la censure est préventive et exercée par le service publicité d’un média. Un exemple récent dans une longue série : dans le mensuel économique Capital, du groupe Prisma, propriété de l’empire Bolloré, un sujet sur le cigarettier Philip Morris a été « radicalement réorienté, sous prétexte qu’il portait sur un client d’Havas », l’agence dirigée par Yannick Bolloré, a dénoncé la société des journalistes dans une lettre ouverte, le 25 septembre ». Le Monde daté du 10 septembre 2025.
[12] Disponible sur Apple TV
[13] « Le président Emmanuel Macron, toujours en quête de publicité, a déclaré à tort que j’avais quitté le sommet du G7, au Canada, pour retourner à Washington afin de travailler sur un « cessez-le-feu » entre Israël et l’Iran. Faux ! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis actuellement en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus important que cela. Que ce soit intentionnel ou non, M. Macron ne comprend jamais rien. Restez à l’écoute ! » https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/17/donald-trump-quitte-prematurement-le-g7-invoquant-la-situation-au-moyen-orient_6613602_3210.html




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