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2 - Le JT nous informe-t-il ? L’ENJEU DU JT

  • nicolasspengler
  • il y a 7 jours
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 22 heures

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Où l’on interroge l’ambition du JT telle qu’elle est présentée sur le site du 20h00 à travers cette déclaration d’intention : « Les principales informations sont passée à la loupe et mises en perspective, illustrées par des reportages sur le terrain » ; où l’on analyse la mise en scène de l’information à travers la charte graphique, le sommaire et l’apparition de la présentatrice ; où l’on rappelle la fonction du JT dans le débat démocratique etc.. ; qu’il s’agit de JT déjà un peu anciens, du 20 au 23 novembre 2023…


Le JT fait littéralement irruption dans une mise en scène percutante : plan large du studio plongé dans le noir ; immense image panoramique de Paris sous un ciel bleu légèrement nuageux, occupant l’écran incurvé en arrière-plan, vite remplacée par du blanc. La partie frontale du bureau et un panneau vertical décalé sur la gauche du champ sont éclairés avec les mêmes couleurs « ciel/terre ». Le décor s’anime progressivement sous les scintillements et les projecteurs saturés. Réapparaît alors la même image de Paris, barrée d’un long trait de couleur fuchsia, le code couleur distinctif, décliné en deux teintes plus et moins foncées, avec du bleu, du gris pâle et du blanc. Une musique de six secondes retentit, très scandée, chutant sur un accord non résolutif : se crée une tension, un réel « suspense » jusqu’à la prise de parole inaugurale d’Anne-Sophie Lapix, qui en est la conclusion sonore.


La présentatrice, d’abord en ombre chinoise, légèrement décalée à gauche du champ, apparaît très vite à la lumière. Son allure générale est sobre : elle est filmée de face et le demeurera, sauf quand elle n’est pas seule en plateau, ce qui est rare. Elle tient des fiches dans les mains, qu’elle regarde au début avant de fixer la caméra. En ce 20 novembre 2023, sur le panneau vertical à gauche d’Anne-Sophie Lapix, une incrustation apparaît dans un cercle qui scintille et affiche l’édition du journal : 13h. C’est une erreur, bien sûr, parce qu’il est 20h…  et même un peu plus tôt : il n’est pas rare que le JT de France 2 démarre à 19h58 pour griller la politesse à TF1. Le loupé ne se reproduit pas les jours suivants. Tout ceci n’a duré que six secondes, et il s’est déjà passé beaucoup de choses à l’écran.

 

À la septième seconde, Anne-Sophie Lapix est en plan plus serré et s’adresse au public : « Bonsoir, bienvenue dans le 20h de France 2. Nous sommes le lundi 20 novembre, voici les titres de ce journal. » Cette phrase toute simple, routinière et familière, annonce néanmoins un « évènement » médiatique et politique d’importance : un « moment » d’information qui reste, encore aujourd’hui, une véritable institution dans le champ journalistique, et dont de décorum demeure, malgré d’importantes variations de « style » à travers les années, d’une solennité à toute épreuve. De surcroît, l’information, en tant que bien public d’intérêt général, surtout sur le service public, a un rôle crucial dans le fonctionnement démocratique de la démocratie,

 

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Les enjeux du JT

Les audiences du JT sont encore importantes, même si elles baissent irrémédiablement : avec près de 4 millions pour France 2 et plus de 5 millions pour TF1, le JT a une diffusion de masse, et c’est d’ailleurs sa vocation. En moyenne plutôt âgés, les téléspectateurs se renouvellent et, compte tenu de l’heure de diffusion, le public est en grande partie familial. Longtemps appelé « la messe du vingt heures », le JT est un rituel, souvent un rendez-vous. Il ne faudrait pas traiter avec dédain l’ambition du JT de s’adresser à un vaste public : le JT est plus regardé que nombre d’émissions dont certains extraits alimentent le flux des réseaux sociaux... et leurs « polémiques ».


Pour beaucoup de téléspectateurs, plus ou moins à l’écart de ces derniers, le JT reste la première – si ce n’est la seule – source (journalistique) d’information. Toute la question est de déterminer comment il répond à cette attente, voire s’il y répond : le JT nous informe-t-il ? Pour provocante qu’elle soit, cette interrogation n’est pas polémique pour autant. Il n’est d’ailleurs pas certain que la seule fonction du JT soit d’informer, et il n’est pas certain non plus que le « 20h » le fasse quand il pense le faire.


Il est également important de rappeler que le niveau d’audience ne préjuge pas de l’attention très inégale des téléspectateurs : entre la personne qui regarde avec vigilance parce qu’elle attend impatiemment les « nouvelles » et celle, occupée à des tâches domestiques, pour qui le JT est un bruit de fond, les conditions de réception sont diverses. D’apparence triviale, cette remarque n’est pas anodine dans la mesure où le JT a vocation à s’adresser précisément à des publics différenciés et aux comportements hétérogènes : l’objectif est ainsi de contenter tout le monde... ou d’en mécontenter le moins possible.


On imagine aisément que l’élaboration d’un JT est une entreprise complexe. Comme ailleurs, les sujets dits « d’actualité » font l’objet d’une sélection et d’une hiérarchisation drastiques, et leur traitement ne peut prétendre à l’exhaustivité tant la durée du JT, pour conséquente qu’elle soit, reste passablement limitée (40 minutes environ pour ceux que nous analyserons). À cela s’ajoute un paradoxe de taille : des journalistes surinformés s’adressent à des gens qui le sont moins, voire très peu. Ce sont les premiers qui décident de ce que vont voir les seconds, et de la manière dont ils vont le voir. Comme c’est le cas pour l’ensemble des productions médiatiques, les critères et les délibérations qui président à ces choix éditoriaux demeurent inconnus du grand public : ce qui va supposément plaire, intriguer, intéresser, ou ce qui sera mis en valeur pour susciter – et pourquoi pas forcer – l’intérêt est, au sein d’une rédaction, le produit de jugements et de rapports de forces. Lesquels témoignent, en retour, d’un imaginaire spécifique au groupe professionnel et social que représente précisément la rédaction : une vision du monde, des préjugés, des intuitions, des fantasmes, etc.


Pour une approche critique du JT

Plutôt que de proposer un journal alternatif qui n’existe pas, cette série d’articles vise à analyser le journal télévisé tel qu’il est, et tel qu’il se donne à voir, dans toutes ses contraintes. Autant le dire tout de suite, nous n’analyserons pas les 62 sujets (14 les lundi, mardi et mercredi, 16 le jeudi) avec la même précision, sous peine de tomber dans la superficialité et la répétition.


Nous tenterons en revanche de nous cantonner à la position d’un téléspectateur qui n’aurait quasiment que le JT de France 2 comme source d’informations en veillant à se départir de ce que l’on sait ou, pire, de ce que l’on croit savoir ; à éviter surtout de projeter dans un reportage ce qui ne lui appartiendrait pas. L’exercice est délicat, parce que notre prétention n’est pas à la neutralité ni à l’objectivité toujours abusivement revendiquées, mais à la rigueur et à la précision de telle sorte que notre perception et notre compréhension ne soient pas altérées, ou le moins possible, par des biais cognitifs ou des convictions par ailleurs légitimes.


Comment l’information est-elle mise en scène ? Avec quel cadrage la rédaction choisit-elle d’aborder une thématique choisie ? Qu’est-ce que le reportage nous a appris ? Est-il équilibré dans la présentation des points de vue ? Pour répondre à ces questions, nous analyserons autant que possible, pour chaque sujet étudié, l’amorce et la déclaration d’intention formulées en guise de lancement par Anne-Sophie Lapix en plateau et/ou à l’occasion du sommaire, afin de vérifier si le traitement est conforme à ce qui est annoncé. Nous nous poserons également la question de l’effet global produit par le reportage, celle de sa construction et de sa cohérence. Nous interrogerons le formatage et la valeur informative des commentaires journalistiques, comme ceux des témoignages.


Concernant les images, nous nous demanderons si elles produisent par elles-mêmes de l’information ou au contraire, si elles n’ont qu’une fonction illustrative. Si la distinction peut paraître sommaire, voire simpliste, elle a le mérite de distinguer la dimension « visuelle » des reportages en tant que telle, et de problématiser son analyse. Nous verrons par exemple que certains sujets pêchent par un déficit d’images, là où d’autres ne semblent devoir leur présence dans le JT qu’à la profusion d’images, parfois spectaculaires, qui lui sont liées ; ou encore combien certaines images sont susceptibles de renforcer, accompagner la compréhension d’un sujet, quand d’autres contribuent à le parasiter ou à entraver le commentaire journalistique. L’idée n’est pas d’être exhaustif, mais de définir des principes d’analyse critique que chacun sera susceptible de s’approprier quand il regardera le JT.


Un mot sur la présentatrice

Son importance est souvent surestimée, probablement aussi par les responsables des chaînes si l’on en juge par la campagne médiatique débridée qui a accompagné le remplacement de Anne-Sophie Lapix par Léa Salamé à l’été 2025 : cette dernière a fait eu droit à la « der » de Libération, à la Une de Paris Match, et à bien d’autres couvertures et articles avec un plan média digne du transfert d’un footballeur de très haut niveau. Son arrivée n’a pourtant nullement fait progresser l’audience du JT, ni même réussi à ralentir son érosion. Elle a de surcroît suscité une certaine hostilité et ses prestations à l’antenne ont été scrutées et critiquées dès ses débuts [1].

 

Tout le monde devrait pourtant le savoir depuis longtemps : en vrai, la personnalité du présentateur n’a guère d’influence sur l’audience. Ce serait plutôt l’inverse : la fonction « starifie » et encore de manière éphémère. Roger Gicquel qui fut une énorme vedette en incarnant, car c’était l’ambition affichée [2], le JT de TFI dans les années 70 est tombé dans les oubliettes ; Christine Ockrent qui était surnommée « La Reine Christine » dans une référence outrancière à Christine de Suède, proche de Descartes (et incarnée par Greta Garbo dans un film éponyme de Rouben Mamoulian [3]), a perdu cette aura auprès de la mémoire oublieuse du public dans les nombreuses fonctions ultérieures qu’elle a exercées dans les médias. Preuve en a été faite encore avec le cas de Patrick Poivre d’Arvor : à deux occasions, pendant son procès pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Pierre Botton en 1995 et suite à sa condamnation à 15 mois de prison avec sursis l’année suivante, il a été remplacé à l’antenne par un journaliste beaucoup moins connu et l’audience n’a en rien fléchi.

 

TFI l’a désormais bien compris qui ne met pas en avant le présentateur du 20h00, Gilles Bouleau, ni aucun autre d’ailleurs. Il est étrange que la fonction soit si convoitée pour un prestige si incertain et une importance journalistique loin d’être évidente : il s’agit essentiellement de lire un prompteur sans en avoir forcément écrit le texte [4]. Deux journalistes, d’une réelle notoriété, au moins ont refusé le poste, Mélissa Theuriau et Caroline Roux à quelques années d’intervalle, pour le désintérêt qu’il leur inspirait.

 

Concernant Anne-Sophie Lapix, assez discrète sur sa vie privée contrairement à d’autres, nous avons évoqué, à l’occasion de l’analyse des images du générique, la sobriété de l’allure générale. Le terme s’applique aussi au ton habituel qu’elle adopte pour les lancements de reportages. Ses intonations ne sont pas neutres, bien sûr ; elles donnent une idée du caractère dramatique ou léger du sujet qui sera traité et, parfois, un discret sourire, annonce ou clôt la séquence. Mais elle n’est pas dans l’exagération, ou n’essaie pas d’établir une complicité, voire une connivence séductrice avec le téléspectateur, à l’inverse d’autres présentateurs, avec lesquels il pourrait être intéressant de la comparer. Il faut préciser ici qu’il y a eu, dans les JT analysés, très peu de sujet spécifiquement « plateau », au cours desquels elle interagit avec quelqu’un partageant l’image avec elle : il n’y a pas eu, en particulier, d’interview politique tendu, comme c’est le cas parfois.

 

Le sommaire de JT : un dispositif « tape-à-l’œil »

Après sa première phrase d’accroche, la présentatrice déroule ce qu’elle a appelé les « titres » du journal et que l’on nomme parfois « sommaire ». Les deux termes sont d’ailleurs inadéquats puisqu’il s’agit en réalité d’une sélection de certains sujets que la rédaction a souhaité mettre en exergue. Selon quels critères... et pour quel objectif ? Tentons de le déterminer en observant le sommaire du premier JT du corpus (20/11).


1- Une première image figure l’homme politique argentin Xavier Milei en marche, saluant de la main son public sous les drapeaux du pays : en plein écran, sa silhouette est barrée d’une longue incrustation rectangulaire très vive – lettres blanches sur fond rouge : « Climatosceptique, antisystème ». L’encart est rétréci et déplacé en bas à gauche du cadre tandis que résonne la voix off d’Anne-Sophie Lapix : « Provocateur, antisystème, ultralibéral, Xavier Milei a été élu président de l’Argentine. Il compte supprimer les aides sociales, remplacer la monnaie nationale par le dollar, légaliser la vente d’organe : nous dresserons son portrait. » Les images qui se superposent à cette introduction montrent des foules de supporters en meeting ou dans les rues, mais également Xavier Milei, une tronçonneuse à la main pendant une manifestation – l’image se superpose au commentaire « Il compte supprimer les aides sociales » –, et sur un plateau de télévision, en train de détruire une maquette de la banque centrale avec une batte de base-ball.


2- Quatorze secondes plus tard intervient le deuxième titre, au gré d’une charte visuelle identique : sur des images de coulées de boues caillouteuses, d’habitants, d’un engin de chantier et d’une policière, Anne-Sophie Lapix annonce : « Il y a eu des pluies torrentielles, une crue exceptionnelle et depuis, la boue coule à flots continus (en fait elle trébuche joliment sur « la cou… bou..,  la boue » avant de se corriger) sur une route de Haute-Savoie près de Chamonix, bloquant l’accès à un village. Nous vous expliquerons ce phénomène ».


3- S’ensuit le troisième titre. Des images de montres de luxe et une agression, enrobées de ce commentaire en voix-off : « Ce sont les bijoux les plus convoités par les voleurs : les montres de luxe sont au cœur d’un trafic qui explose. Une brigade de police a été créée pour lutter contre les attaques à Paris, ce sera le "+ du 20h" » [5].


4- « En Israël, les violences se multiplient en Cisjordanie, les colons israéliens harcèlent les agriculteurs palestiniens. Depuis le 7 octobre il y a chaque jour des morts. » Notons d’emblée que l’accroche initiale « en Israël » est pour le moins abusive, voire fausse, puisque la Cisjordanie est certes occupée mais pas (encore) annexée... Les illustrations de ce quatrième titre représentent dans l’ordre un village tranquille, un homme en civil portant une kippa, un gros plan du pistolet qu’il porte à la ceinture, l’image d’un homme de trois quarts dos devant un champ, et probablement de colons commettant une exaction (l’image est floutée à plusieurs endroits).


5- Cinquième et dernier titre : « Et puis nous partirons en fin de journal au Japon, où l’automne est l’occasion d’un festival de couleurs. » Une image du mont Fuji, une forêt colorée et une personne qui prend une photo se succèdent à l’écran.


Par son dynamisme – une dizaine de secondes par titre et entre 3 et 7 plans enchaînés, un code sonore et visuel homogène, un bruitage élancé ponctuant chaque nouvelle annonce de titre –, le sommaire a clairement pour fonction de capter l’attention et la curiosité des téléspectateurs. Non seulement en figurant la diversité des sujets traités par le JT – de manière à toucher un plus vaste panel d’intérêts présumés des publics –, mais également en privilégiant systématiquement un angle spectaculaire, quelle que soit la thématique traitée.


Une telle sélection raconte aussi beaucoup du type de hiérarchie qui prévaut au « 20h » : tel un pot-pourri d’« actualités » listées les unes après les autres et sans cohérence entre elles, le sommaire du JT a tendance à niveler l’importance des informations qu’il présente. Une scène de violence coloniale est ainsi mise sur le même plan qu’une catastrophe naturelle, laquelle succède à une analyse de résultats électoraux... Enfin, le sujet de France 2 sur le Japon est annoncé en fin de sommaire en guise de sujet « tape-à-l’œil ». Comme la plupart des sujets « magazine », sa valeur divertissante revêt une double fonction : celle de « dessert » interne au programme « JT » – un appât censé inciter les téléspectateurs à rester devant leur écran – et celle de transition « externe » vers les programmes qui suivent sur la chaîne : une douce porte de sortie de l’actualité rude, si l’on peut dire...


Remarques sur le conducteur

Le conducteur du journal laisse lui aussi perplexe quant à sa logique. Contrairement à la presse écrite, le JT ne matérialise aucun « rubricage » à l’écran – « fait du jour » à la Une, politique, économie, faits divers, sport, culture, etc. –, bien qu’il arrive que les présentateurs verbalisent ce type de catégorisation en introduction des sujets traités. À moins d’un visionnage en replay, le téléspectateur ne peut donc pas se rendre directement à ce qui l’intéresse en priorité, à la différence d’un lecteur. À l’exception des deux ou trois premiers sujets, liés à une « actualité chaude » ou présentée comme telle, l’ordre des sujets traités ne répond à aucun rubricage immédiatement identifiable... et c’est sciemment : les enchaînements parfois acrobatiques produisent, là encore, un effet « cadavre exquis ».


Un téléspectateur attentif ne manquera pas d’être décontenancé par un chemin de fer éditorial (souvent) inconséquent, à l’instar de celui du 20 novembre : élections nationales en Argentine, inondations dans le nord de la France, meurtre à Crépol, augmentation du nombre de vols de montres de luxe, spéculation sur le gaz et annulation de la dissolution de Soulèvement de la Terre... pour ne recenser que les six premiers sujets. Difficile de garder en mémoire ces informations qui ne s’inscrivent pas dans une suite identifiable, cohérente : l’effet « cadavre exquis » participe d’un instable (voire intenable) équilibre qui ne facilite pas la compréhension. Il fait en revanche, là encore, le pari de l’éclectique comme moyen de conserver l’attention inégale des téléspectateurs : une sorte de zapping interne... pour mieux prévenir le zapping externe. L’objectif du JT serait donc de maintenir une attention moyenne, entre des moments où elle est indifférente mais pas dérangée pour autant, et d’autres où elle sera sollicitée, aiguisée. En d’autres termes, comme nous le disions plus haut, contenter tout le monde ou en mécontenter le moins possible.

 


[1] Dans une itv particulièrement complaisante dans le magazine ELLE du 25 septembre 2025, dont elle fait la couverture, et où on la présente comme « la nouvelle reine du PAF », elle dit d’emblée ceci : « il y avait un risque de rejet. Je pense que je charrie quelque chose, à la fois physiquement et dans ma personnalité, qui pouvait déstabiliser les téléspectateurs ».

[4] Dans The Morning Show, dont j’ai parlé dans le premier article de la série, les textes sont écrits par des « producteurs » et non par les présentatrices qui sont recadrées si elles s’en écartent ! Voir aussi l’excellent Broadcast News, de James L. Brooks (1987) sur lequel je projette d’écrire un article bientôt.

[5] La rubrique le « + du 20h » fait partie des trouvailles récentes du JT de France 2. La différence avec d’autres rubriques comme « Le choix du 20h » ou « L’œil du 20h » ne saute pas aux yeux.

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Qui suis-je ?

Après des études de philosophie et une quinzaine d’années parisiennes à travailler comme scénariste à la télévision et au cinéma, je me suis installé en banlieue où j’ai entrepris de faire des films de fiction avec des jeunes de quartiers populaires.

 

En savoir plus...                  Me contacter : nicolas.spengler@gmail.com

 

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